mercredi 3 octobre 2007

Car cet homme s'appellait Aya ...

C'est avec émotion que j'écris ces quelques lignes. Un ami, un être qui s'approche pour moi de l'accomplissement le plus complet d'une vie bien menée, vient de disparaitre. Cet ami s'appelait : Hugh Weiss.

Présenté comme "beau-père" de mon meilleur ami, je suis tombé sous le charme de cet homme de soixante ans mon ainé. J'ai gouté au cours d'un déjeuner et de quelques autres par la suite (et avec la plus grande joie) à la narration de cet homme qui avait toute sa tête et tellement de belles choses à nous raconter. Il suffisait de tendre l'oreille pour vivre ces plus belles histoires.

Il savait transmettre la nostalgie d'une époque car il savait accepter les époques qu'il traversait. Il était doté d'une si pure ouverture d'esprit dont seuls les jeunes ingénus peuvent avoir qu'on ne pouvait que le laisser parler. Hugh n'était pas qu'un beau parleur, il savait aussi illustrer ses fantasmes ou ses peurs par des peintures éloquentes.

La vie qu'il a mené avec la plus grande des réussites avec Sabine, Marion, les enfants ... et Valéry est l'argument le plus probant qu'il vivait pleinement la vie qu'il désirait pour lui et pour ses proches. Passionné de débats, de philosophie, de sciences, ce qu'il aimait était de réveiller les esprits des personnes qui l'entouraient. Et pour cela je le remercie à jamais.

Hugh est mort d'un cancer qu'il a su repousser il y a 4 ans. Maintenant immunisé contre la mort, un penseur vient égaier les cieux de ses réflexions.

A bientot Hugh,

Nous t'aimons si fort que nous aimerions réserver une place dans ta barque à notre montée vers les cieux...

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