mercredi 5 novembre 2008

Le dernier Marvel

Ca y est il est enfin arrivé !!

Ca fait un petit moment déjà que tout Hollywood parlait de lui et ça y est c'est officiel, il sortira le 20 janvier 2009 sur tous vos écrans.

Il a déjà plusieurs surnoms :Obiwan (O.B. n°1) ou bien le BOSS (B.O. SuperStar).
C'est un super héros plus vrai que nature, un homme issu de 2 cultures, 2 mondes très différents, qui a grandi sur une terre où l'on cultive ces différences. Voyant qu'il arrivait à peser le pour et le contre sur ces 2 univers, on lui corsa l'affaire en le faisant grandir dans un endroit très peu recommandé par son Amérique vieillotte : L'Indonésie influencée par l'Islam.

Dur Challenge, de faire valoir ce bagage riche d'un point de vue international mais si mal vu par une Amérique traumatisée du 11 septembre et engagée à tort dans une guerre irakienne qui n'est qu'une guerre pétrolière au profit d'une poignée de Texans (ils se reconnaitront, n'est-ce pas W ?)

Enfin, hier une bouffée d'oxygène est arrivée à point nommé pour une nation asphyxiée par la crise économique. C'est vrai que les guerres ont toujours relancé les machines à billets et cela devenait une mauvaise habitude américaine depuis la 2nde guerre mondiale. J'espère que la paix pourra avoir un meilleur effet économique tout en épargnant la vie des soldats rarement volontaires pour aller batailler.

La tâche va être dure pour notre héros mais vu les éléments de l'épilogue, il y a fort à parier que ça pourrait finir par un "Happy End".

Grâce à Barack Hussein Obama II, on pourra entendre dire sans se moquer "Proud to be American".

Bonne Chance Barack !!

samedi 6 septembre 2008

Été, il eut été...

Voici quelques années que tu es tant souhaité
mais tu nous boudes comme si on ne t'avait pas assez fêté.
Il nous a manqué ces journées gorgées de soleil que nous aurions tant aimé téter
mais tétu tu nous as laissé te quêter.
Quand on pense aux feux de joies que tu aurais pu faire péter
Il n'y a eu que des feux de paille gentiment prêtés.
J'aurais voulu des chaleurs à nous hébéter
mais contre toutes nos ordonnances tu t'es piété.
Au passé, Été il eut été
Au présent, il a toujours été ...mon-automne.

Voila juste un ptit poème pour cette saison que j'ai aimé et que je ne reconnais plus.

mardi 20 mai 2008

Profil intéressant

Ça c'est le genre d'incrusteur de rang mondial, le genre de mec qui se fait passer pour un ami mais qui n'en ai pas un. Vous voyez de qui je veux parler ? Non ? De "profil" ! Ce faux ami anglo-saxon qui s'est fait sa petite place dans notre langue française en enlevant juste un petit "e". Comme si un gangster se rasait la moustache pour passer incognito.

Et oui, "profile" est devenu "profil" en traversant la manche... et on sait pourquoi ? Car comme l'œuf qui se plait dans son nid, le "e" aime rester dans l'eau... tirer par les chœvœux, je sais.

Mais revenons sur Profil. Ce mot a toujours été un mystère pour moi. Quand on fait un portrait, que ce soit en peinture ou en photo, il y a deux types complètement différents : de face ou de profil. Or quand on regarde les pièces d'aujourd'hui ou des siècles passés, que figurait sur le coté face de nos pièces ?... Des profils.

J'ai l'impression qu'on n'a jamais vraiment su donner une définition exacte de ce mot et qu'il est aussi malléable que l'évolution de nos sociétés. Quand on observe nos attitudes dans la vie de tous les jours (ex: transport en commun qui est une activité que je pratique beaucoup en ce moment), des gens mis dans une situation de rapprochement (comme dans un metro bondé ou un ascenceur) ne s'affrontent pas dans un face à face mais se supportent en regardant soit à droite soit à gauche... en montrant donc son profil.

Notre profil est une facette non agressive qui renseigne assez l'observateur pour lui donner l'envie ou non de connaitre mieux la personne... et finalement c'est ce "profil" qui s'est imposé à nous. Que ce soit dans nos relations amicales avec les portails comme facebook, que ce soit dans nos relations amoureuses avec Meetic ou que ce soit dans nos relations professionnelles avec Monster... on renseigne nos profils pour donner l'envie de nous connaitre un peu plus.


Opposer FACe et profIL est si laborieux, quand on sait que les réunir est si facil...œ

samedi 29 mars 2008

Code du Trottoir

Pour ceux qui savent où j'habite, je vais entendre dire "Ca y est ! A force de trainer dans son quartier, il a fini par dresser un code de ce monde glauque qu'évoque Pigalle"...Et ben non pas pour cette fois les amis.

Ce que je vais dresser n'est pas un code propre à un quartier mais un code UNIVERSEL qu'on doit appliquer dans toutes rues légèrement surpeuplées ... car j'en ai marre de me prendre la tête pour une chose simple, évidente, naturelle, qui ne nécessite aucune faculté mentale : Marcher.

C'est vrai que c'est marrant des fois de se faire emporter par la foule comme dans la chanson sauf que lorsque le "des fois" devient "tous les jours" alors je dis STOP, civilisons-nous !!

La cause première de ce code est : le touriste... en famille... Faisant du Shopping.... Ne Sachant pas le moins du monde où il doit aller !

Et ce touriste, Madame, Monsieur, à Paris, ils sont des milliers tous les jours !! Et tous les jours, tu as envie de leur gueuler dessus mais à quoi bon ? Le prochain n'aura pas entendu tes bonnes raisons car ils ne communiquent pas entre eux... D'où le code !! Distribué par tous les postes Douane du pays à l'arrivée de ce touriste qu'on aime malgré tout.

Art 1.
En France, la conduite est à droite. Sur les trottoirs c'est pareil. Alors le touriste venu de Singapour ou d'un pays du CommonWealth doit se faire violence et doit durant toute la durée de son séjour tenir sa droite (exception faite sur les trottoirs de plus de 4 mètres de large comme les Champs Elysées, Rivoli, Bvd Haussman).

Art 2.
Il n'existe aucun trottoir en sens unique. Alors un peu de bon sens lorsque vous êtes en groupe, n'empiétez pas sur l'autre moitié du trottoir s'il y a des piétons qui arrivent dans l'autre sens.

Art 3.
Toujours regarder dans le rétro avant de s'arrêter d'un coup sec (symptome du "touriste perdu"). Dans la mesure du possible, se mettre sur le bas coté avant de s'arrêter complètement.

Art 4.
Avant de s'engager sur un trottoir, s'assurer qu'on ne coupe le trottoir à personne (les accidents "sortie de magasin" sont très courants).

Art 5.
En temps de pluie, le parapluie taille "Parasol" est strictement interdit pour un usage personnel (minimum 3 bénéficiaires). Et l'utilisation du parapluie ne peut se faire qu'avec un certificat "bonne vue" car trop fréquents sont les accrochages de parapluies dans les cheveux des autres passants. Si vous avez établis plus de 5 constats d'accrochages dans l'année alors on vous retire le PPP (permis port parapluie) et vous serez contraints d'utiliser le MMC (Mets Ma Capuche).


Voici les grandes lignes de ce Code Bonne Marche et je vais de ce pas, le proposer à l'office de Tourisme de Paris !

samedi 16 février 2008

La valeur d'une vie

"La vie vaut-elle si chère qu'on ne peut se l'offrir ?" Voilà la question qui a percuté mon ptit crâne aujourd'hui. Un impact si violent, que la résonance de cette phrase m'a poussé à obtenir une réponse ou un semblant d'explications.

Si on soumet cette question à un salarié, il évaluera la valeur de sa vie sur ses dépenses du quotidien et ses petites envies pour s'égayer l'esprit car se trouver propriétaire de sa vie vous donne énormément de temps disponible qu'il faut combler.

Si on soumet cette question à une entreprise sur la valeur de la vie d'un employé, elle vous donnera un bilan comptable fait de versements directs (à l'employé) et indirects (à l'état pour ce même employé).

Si on soumet cette question à toute personne qui vit de sa passion, sans fiches de paie régulières, alors il vous sourira, compatissant pour votre emprisonnement passif que vous essayez de contourner.

mardi 12 février 2008

Clickalement Votre

Amitié, un des éléments les plus significatifs de l'espèce humaine, est en train de se dédoubler sur notre chère toile. Elle s'obtient facilement sur le net, un peu comme tout se qu'on trouve sur le net d'ailleurs(musique, films, logiciels, etc...). Il suffit d'avoir croisé quelqu'un et d'avoir retenu son nom pour qu'il soit clickalement votre "ami". Un ami que vous avez peu de chances de recroiser mais un ami quand même à votre tableau de chasse qui se trouve sur votre profil facebook (ou similaire).

Après il y a le vrai ami, qui a existé pour toi avant de t'être créé un compte sur un portail social et que tu retrouves juste en rentrant son nom dans la base de données. Et cet ami, tu scrutes sa fiche pour voir ce qu'il ou elle est devenu(e), pour voir s'il n'habite pas trop loin pour se prendre un verre ou assez loin pour passer un weekend chez lui... mais bizaremment, ca n'ira pas plus loin. Ce ne sera pas "on s'est perdu, mais maintenant ca n'arrivera plus" car s'il y a eu un éloignement c'est qu'il y avait une raison... et c'est pas le net qui va nous patcher les causes de ces éloignements.

Cet article est a double tranchant car s'il est lu par mes clickmates, cela me ferait plaisir. En effet, cela voudrait dire qu'ils s'intéressent à ce que je pense (donc à ce que je suis) et ils obtiendraient vraiment la médaille de "réels amis". Tandis que ceux ne le liront pas, resteront dans l'ignorance de ce que je pense de ce type d'amitié et ne me verront jamais interférer dans leur vie off-line.


A bon lecteur,

Salut ;-)

mercredi 6 février 2008

Congés Livraison

Livraison, la dernière grosse arnaque en date. Autrefois réservée aux professionnels, elle est maintenant cochée dans pas mal de commandes on-line des gens comme vous et moi, sans en connaitre les contraintes qui se cachent derriere cette option.

C'est séduisant de se dire qu'on ne va pas s'embêter à ramener notre armoire géante IKEA dans une twingo, que les étages n'ont plus aucune influence sur l'achat du frigo américain double porte... car on va se faire livrer ! Ah le bonheur .... jusqu'à la prise de RDV car là, c'est la désillusion.

Lors de cette prise de RDV, il n'y a qu'une seule question : "Quel jour souhaitez-vous vous faire livrer?" .... Ne vous attendez pas à une seconde question futile qui pourrait ressembler à " A quelle heure pouvez-vous réceptionner cette livraison ?". En effet, seul le jour compte dans le monde de la logistique.
L'heure ? Pourquoi faire ? Très bien si vous insistez : "Entre 7h et 14h" (pour IKEA), "Entre 9h et 18h" (Calberson)... et là ça calme d'entendre cela. On a l'impression qu'il n'existe pas d'agenda dans les métiers de la logistique ... seulement des calendriers. Et encore, j'ai atteint le summum avec une livraison prématuré d'une journée malgré une prise de RDV 2 jours avant la date prévue.

A croire que les fonctionnaires, qui se sont faits sortir de l'administration, se sont tous réunis dans la logistique.

Il va bien falloir que les comportements changent s'ils veulent que ce service perdure ... car comment pourrons-nous continuer à acheter sur Internet s'il faut prendre une semaine pour attendre notre livraison. Notre pouvoir d'achat va prendre un coup s'il faut à chaque fois poser 3jours de congés livraison... Le serpent qui se mord la queue.

Vous souhaitant bonne livraison de mes opinions ...

mardi 15 janvier 2008

L'autosuffisance, une qualité en voie d'extinction

On l'observe de plus en plus, l'autosuffisance se déshumanise. Cette qualité qui a été tant respectée, héritée, puis observée par nos dirigeants pour en faire un des piliers de croissance économique, cette qualité-ci nous fuit... ou plutôt, nous la laissons s'en aller.

Si on la jauge d'un point de vue individuel, qui de nous n'a jamais été appelé par un ami pour lui donner un coup de main ou lui rendre service ? Qui peut se proclamer "auton'Homme" ? La polyvalence signifie-t-elle encore quelques choses ? On peut l'observer dans les métiers d'aujourd'hui. En prenant l'exemple connu du domaine du bâtiment, où toute personne travaillant dans la plomberie se déchargera des tâches de maçonnerie. Et cette segmentation des corps de métiers se généralise, allant des métiers de la logistique jusqu'aux métiers de la finance. Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai été interpellé par un serveur de café qui ne savait que débarrasser les tables mais n'avait pas l'autonomie suffisante pour prendre ma commande. Une commande ridicule de ptit déjeuner ne dépassant pas les 10 euros, pas une commande d'A380 tout de même.
Et c'est pour cela que ça ne m'étonne pas de voir des nouveaux contrats de travail ne désignant plus des postes mais des actions/missions. Car on attribue une tâche seulement. On te paie pour faire ça et seulement CA : oubliez les "etc..." !

D'un point de vue "Besoins naturels", le constat est tout aussi alarmant, voir plus. Qui mange des produits qu'il cultive chez lui (jardin pour les propriétaires "terriens" ou pots de terres pour les "appartementistes") ? Qui sait à quel moment faut-il planter tel ou tel fruit/légume et comment mener ce produit à terme ? Les "remèdes de grand-mère" vous aident encore pour des problèmes mineurs de santé? Avouons-le, on ne fait plus attention à cela car ce n'est pas intéressant et c'est notre société qui nous le dit. Qui va s'embêter à jardiner en rentrant du boulot alors qu'on peut simplement se faire chauffer un plat picard et le déguster devant une émission type TaF1 (de conneries) ou M6(a vaut rien) ... plus personne.


Le paradoxe est tout de même étonnant. Dans un monde où la solidarité est de moins en moins présente, on a besoin de plus en plus de monde. Ce qui a créé ce domaine tertiaire "Services" qui est aujourd'hui bien loin devant le "primaire" (pauvre dernier) et le "secondaire" (qui reste fort mais pour combien de temps encore?)


Pourquoi être parti sur ce sujet à une heure si tardive ? Tout simplement car j'ai une image de mes vacances qui m'a marquée et que je n'ai pas réussi à me l'enlever de la tête. Cette scène peut être anodine pour beaucoup d'entre nous mais dans chaque situation, j'essaye de comprendre pourquoi. Cette scène la voici : Dans une ville touristique importante occidentale, un carrefour, un feu rouge, une file d'attente de véhicules qui se crée, un homme venu du continent noir commence son "portière à portière" pour vendre des paquets de mouchoirs.

Scène très courante, que tout le monde a déjà vu au moins une fois dans sa vie... mais ma question est dérangeante "Pourquoi ?"

On peut mettre en cause bien sur des phénomènes rationnels tel que la guerre, la faim, l'envie d'une vie meilleure ... mais pourquoi ?

L'autosuffisance est une de ces raisons. Du moins, la perte de cette qualité est une raison principale.

Je vais commencer par prendre le coté le plus simple : l'automobiliste.
Si ces gens sont là, à vendre des mouchoirs c'est qu'il y en a bien qui vont en acheter. Sinon, ils ne perdront pas leur temps au carrefour. Pourquoi acheter des mouchoirs "à la sauvette" ? Tout simplement car il n'avait pas le temps d'en acheter hier en rentrant du boulot. Sa journée a été longue et il n'avait pas envie de faire un déplacement au supermarché et de faire la queue pour un pauvre paquet de mouchoirs. C'est trop dégradant, il vaut mieux que ça... ah oui, l'opinion de soi est inversement proportionnel à son degré d'autosuffisance.


Le coté le plus dur alors ? C'est tragiquement simple. C'est notre faute à nous les colons (occidentaux et arabes), maîtres d'esclaves et autoproclameurs de leurs ressources. Au nom de tout ceux qui se sont initiés dans vos vies, dans vos moeurs, je vous demande pardon. Car nous vous avons lobotomisé à un point tel que vous vous êtes accoutumés à nos priorités vitales en adoptant la maxime simple qui est de "réussir dans la vie". Et cette maxime ne veut pas dire "se sentir le mieux possible" mais plutôt "manger mieux que mon voisin".

L'autosuffisance, premier degré de l'indépendance, base de la liberté individuelle, a perdu ses repères par rapport à son environnement. Les individus de ce continent noir n'écoutent plus les histoires à moral des anciens mais ont les oreilles qui frétillent quand on leur dit qu'un cousin a réussi sur l'autre continent. Ce qui fait que l'autosuffisance permettant de faire vivre sa famille en cultivant les terres entourant le village s'est pervertie en clandestinité dans un pays dont on ne connaît rien à vendre des produits de petites valeurs qui ne pourra te faire vivre mieux qu'avant.

L'autosuffisance a perdu ses repères et sans repères, elle ne vaut pas la peine d'être cultivée par l'humain.


Ouvrir les yeux est plutôt facile mais contrôler son regard vers la bonne direction est ardue dans cet écran opaque que nous impose la société.